Contre-critique

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"Les fantômes ne pleurent pas" de A. Riel.

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"Les fantômes ne pleurent pas" d'Ane Riel.

 

Alma Sorenson est une vieille dame sourde qui vit seule et qui perd la tête. Quel est son passé ? Qu'est-il advenu de son défunt mari Otto ? Que cherche-t-elle en côtoyant le gamin du voisinage et son chien ?

Au fil de la lecture, on se pose des questions et on émet de sombres hypothèses. Mais contrairement à ce que dit la quatrième de couverture, on ne ressent pas du tout l'humour. Le récit est pondéré, lent et ponctué d'énigmes.

Il y a également la fille disparue d'Alma et Otto, et dont elle a oublié le nom, qui demeure un mystère.

Au fil des pages, on pressent le drame et lorsque survient la révélation du corps dans la cabane à outils (après 140 pages), ce n'est plus vraiment une surprise. Heureusement la romancière a prévu quelques rebondissements de plus. Mais cela ne sera pas suffisant pour achever de nous convaincre. L'ensemble est agréable mais manque cruellement de rythme, d'émotion et de surprise. En définitive, on attend patiemment l'ultime dénouement, sans être vraiment transporté par le récit qui demeure plutôt banal, surtout en comparaison à celui de "Résine" qui nous avait stupéfié. Et lorsque la révélation finale survient, on l'avait déjà anticipée, or la romancière radote un peu en nous l'expliquant plusieurs fois au cas où l'on aurait pas compris. Dommage.

R.P.



20/08/2024
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