Contre-critique

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"Ripley et les ombres" de P. Highsmith

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"Ripley et les ombres" de Patricia Highsmith.

 

"Tom était décidé à ne pas changer de sujet, parce qu'il ne voulait pas abandonner tout espoir. Il parla de Van Meegeren, dont Murchison connaissait la carrière. Ses faux Vermeer avaient finalement pris une valeur propre."

Ce deuxième tome de la célèbre saga de Highsmith, mettant en scène Tom Ripley, aborde le thème du faussaire en peinture. On y découvre Jeff, Ed et Bernard, tous trois complices de Ripley dans une entreprise de faux nommé Derwatt ltd, dont Bernard Tufts imite le style du célèbre Derwatt. À nouveau, on retrouve le suspense, la falsification de document et l'usurpation d'identité, comme le veut le cocktail détonnant établi par la romancière.

"Ripley et les ombres" possède un rythme soutenu, puisqu'il conjugue deux intrigues dès le début, avec d'un côté, les problèmes avec Murchison à la Buckmaster Gallery, et de l'autre, le comte Eduardo Bertolozzi qui arrive à Villeperce-sur-Seine, où vit Ripley. Ce dernier devra délester le comte d'un microfilm pour un certain Reeves Minot, tout en cachant certaines choses macabres.

Les péripéties ne sont pas toujours très crédibles mais le style de Highsmith est établi. On suit au jour le jour les tribulations du héros, les coups de fils s'enchaînent, la police s'en mêle et les inspecteurs ne sont pas de fins limiers. Sauf que cette fois, tout le monde est au courant des agissements de Ripley à la fin du récit. Sa femme et ses associés, notamment. Cela n'empêche pas Ripley de s'en sortir par une pirouette, tout comme dans le premier tome.

Si vous aimez le genre, allez-y, sauf que celui-ci n'est sans doute pas le meilleur.

R.P.



25/05/2024
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